[Chroniques de l'OEil Noir] Aventures en Aventurie...

L'Auberge du Sanglier Noir (09/05/09)
Palinaï

Mai de l'An 42 selon le calendrier de Hal
Cela fait deux semaines qu'une jeune femme s'est réveillée seule dans une auberge, à Havéna, au creux d'un vaste lit chaud aux draps froissés au milieu duquel elle n'a retrouvé qu'un long cheveux noir – pas le sien. Amnésique depuis ce jour, elle erre sans but en espérant retrouver ses souvenirs. Hélas, les semaines ont passé et rien n'a semblé traverser son esprit.
Puis un jour, désireuse de reprendre sa vie en main, elle accepta une mission dans une contrée proche, escortant un marchand à travers les contrées sauvages. Hélas, lorsqu'ils arrivèrent à l'Auberge du Sanglier Noir, situé à Rochetaillade en plein milieu du voyage, la jeune femme se fit remarquer par son absence totale de cultures et traditions, ce que le Comte de ces terres prenait pour une insulte. Aussitôt, elle fut jetée, ligotée, dans les caves. La servante, prise de pitié, la délivra et lui montra un passage secret qui menait loin de là.
Désormais livrée à elle-même, la jeune amnésique s'enfonça dans d'anciennes mines où elle rencontra des gnomes qui creusaient la terre pour le compte d'orques, eux-mêmes travaillant pour le compte de mercenaires intransigeants. Elle ignore combien d'heures elle erra dans l'obscurité, mais elle finit par trouver une sortie en empruntant des cavernes habitées par des hommes sauvages, de gigantesques insectes, des ours... et même un dragon !
Terrifiée, elle détalla sans demander son reste dès lors qu'elle découvrit un passage vers l'extérieur.

La Forêt Sans Retour (21/05/09, 23/05/09, 31/05/09)
Palinaï

Juin-Juillet de l'An 42 selon le calendrier de Hal
Deux mois après sa triste aventure à Rochetaillade, la jeune amnésique avait fini par se choisir un prénom : Palinaï. Enfin, elle reprit les rennes de sa vie en répondant à un appel du Roi Casimir. Celui-ci voulait marier sa fille incessamment sous peu, et il devait absolument récupérer la généalogie de sa famille, actuellement détenue par son frère, le Roi Wenceslas en le château d'Andergast, sur l’île de Karstenberg.
Après avoir traversé une forêt inquiétante et fait la rencontre avec un sympathique ermite vivant là, elle atteignit le château de Wenceslas qui s'avéra n'être plus qu'une triste ruine... Après avoir marché dans de hautes herbes coupantes et affronté un monstre gardien illusoire flottant au-dessus du marais, elle pénétra dans le château. A partir de là, elle affronta toutes sortes de créatures, fouilla dans de tristes salles couvertes de poussière, et finit par dénicher un passage vers des souterrains – hélas, cela coïncida avec sa chute dans un trou, duquel elle mit bien deux heures à s'échapper.
Lasse et blessée, elle quitta les lieux pour retourner chez un ermite qui l'hébergea une semaine au moins, le temps qu'elle se remette de ses blessures.

Lorsqu'elle eut retrouvé ses forces, elle retourna dans l'enceinte du château sur le champ où elle se rendit illico dans les souterrains, où l'exploration reprit de plus belle. Là, elle y affronta un bourreau et des morts-vivants, une Créature Mimétique déguisée en prisonnier et s'enfuit devant d'effrayant tentacules surgissant d'un puit sombre.
Mais là aussi, les évènements la surpassèrent, au point qu'elle finit par ne plus compter ses blessures. Épuisée, elle retourna chez l'ermite pour se reposer. Mais cette fois-ci, il lui fallut 11 jours pour recouvrer entièrement ses forces.

Ce n'est que début septembre qu'elle reprit le chemin du château. Hélas, la surface avait été mise sous la garde de soldats squelettes qu'elle n'eut pas trop de mal à battre. Enfin de retour dans les souterrains, elle entreprit de terminer la visite en affrontant trois morts-vivants qu'elle avait repéré lors de son premier passage, mais leurs catacombes ne contenaient rien d'extraordinaire. Plus loin, elle fouilla un laboratoire de magie en fuyant devant deux momies qui semblaient insensibles à son épée, où elle découvrit le passage vers l'antre de Murgol, l'ancien conseiller de Wenceslas qui avait déchaîné les forces maléfiques en ces lieux. L'affrontement fut assez bref, bien qu'impressionnant, au cours duquel Murgol invoqua maintes forces magiques. Finalement, il la pétrifia et elle reprit conscience dans une prison dont elle s'échappa grâce à une clef des nains découverte plus tôt. Sans attendre, elle retourna sur les lieux et termina le combat. Cette fois, Murgol fut pris par surprise, elle le passa par le fil de son épée avant qu'il puisse la vaincre.
Ensuite, elle passa quelques heures à fouiller les lieux, enfin libérés par les morts errants, en quête du parchemin, pour enfin le trouver dans le sceptre de Murgol.
Puis elle quitta le château pour retrouver sa liberté, après avoir passé presque trois semaines dans la Forêt sans Retour...

Les Spectres des Marais (16/04/10, 01/05/10)
Palinaï, Aaricia, Enilda et Zorquin

Août de l'An 42 selon le calendrier de Hal
Palinaï répond à une annonce pour un travail, afin de gagner un peu d’argent, et toujours trouver un but à sa vie. Il y est question d’escorter un cortège de 8 attelages à travers un vaste marécage, et de cartographier celui-ci dans la mesure du possible. Les gains seront considérables en cas de réussite. La jeune amnésique y rencontre Aaricia, une femme aux cheveux d’or, issue des tribus vikings du nord.
Toutes deux se trouvent responsables de la caravane.
Prenant l’habitude de partir en éclaireuses, elles découvrent là un marais hostile et peuplé de monstres en tous genres : serpents qui surgissent des trous d’eaux, dragons dormant sous la surface… ainsi qu’un petit groupe d’orques vivant caché dans des cavernes, et nourrissant un dragon avec les voyageurs de passage. Elles parvinrent à affronter les orques, mais s’enfuirent devant le dragon (une Tarasque plus précisément), qu’elles jugèrent bien trop dangereux.
Plusieurs jours après leur départ (le trajet était long en raison des moult précautions qu’elles entreprenaient) lorsqu’elle se séparèrent : Aaricia retournait en arrière pour chercher la caravane tandis que Palinaï poursuivait son exploration. Les kilomètres étaient si longs qu’elles étaient certaines de ne pas se revoir avant le lendemain.
Plus loin, Palinaï découvrit une maison vide et poussiéreuse auprès d’un lac. Elle entreprit de la visiter, et tomba dans une succession de pièges ! Elle se sortit indemne de la salle hermétique se remplissant d’eau, mais succomba à ses blessures lorsqu’elle reçut une projection d’acide dans une pièce au sol instable…
Le lendemain, Aaricia arriva à la maison accompagnée des 7 attelages restants, l’un d’entre eux ayant été emporté sur le dos d’un dragon dormant sous la surface… Trouvant étrange de ne pas avoir croisé Palinaï, Aaricia entreprit d’explorer la maison à son tour. Hélas, elle eut bien plus de mal à se sortir du piège de l’eau, et n’y parvint qu’en détruisant la porte à la hache. Puis elle trouva Palinaï allongée. Elle lui rendit conscience en lui donnant à boire une gorgée de vin rouge, et toutes deux, éclopées au possible, finirent l’exploration de la maison piégée. Enfin, elle découvrirent la sortie avec un coffre rempli de richesses.
Reprenant leur trajet, Palinaï réalise qu’elle conservera une cicatrice de sa brûlure d’acide sur une main et une partie du visage…
Épuisée, Aaricia se coucha sur l’une des carrioles, où elle espéra reprendre des forces pour la suite du voyage. Hélas, ses blessures étaient relativement graves, et elle sombra dans un profond coma. La caravane reprit son voyage en espérant trouver la sortie rapidement.

Un peu plus loin, ils trouvèrent une petite grange en ruines, dont Palinaï entreprit l’exploration. Elle y découvrit un homme vêtu d’un pagne et une femme au visage angélique allongés dans la boue, sur de vieilles paillasses. Zorquin Grosgoulard et Enilda, ainsi qu’ils se nommaient, lui apprirent qu’ils étaient responsables d’une caravane quelques semaines plus tôt, caravane qui s'était perdue dans les marais. Depuis, ils n’étaient pas parvenus à quitter les lieux. Amusée, Palinaï leur proposa de les accompagner.
Plus loin, ils arrivèrent à un lac sombre, bordé par une forêt épaisse. À l’aide de haches de pierres trouvées dans la grange, ils coupèrent du bois pour fabriquer un radeau, mais se firent attaquer par un Sylvain protecteur de ces bois. Mettant leurs efforts en commun, ils parvinrent à immobiliser la créature – qui s’enfuit par le fait – et purent terminer leur besogne. Ils construisent un radeau qui leur permet, au prix de nombreuses heures d’efforts, de faire passer les 7 attelages. Hélas, peu après, un orage éclate brusquement, effrayant les chevaux. Unissant leurs efforts, les trois aventuriers parviennent à calmer 6 des 7 chevaux – le dernier, effrayé, s’enfuit dans le marais où l’attelage s’embourba. Comble du désespoir, deux tigres effrayés par les éclairs et affamés surgirent des marais, et attaquèrent les explorateurs. Le premier tigre fut tué, le second s’enfuit.
Le lendemain, ils passèrent à proximité d’un troll gigantesque qui dormait près d’un arbre, appuyé sur sa cognée. Hélas, une bourse pleine était accrochée à lui, qui attira l’œil de Zorquin… Et tandis que la caravane s’éloignait discrètement, le malheureux mis au point un plan pour s’approprier le trésor du troll : Palinaï essaya de la subtiliser tandis que Zorquin s’apprêtait à crever les yeux du monstre. Mais l’opération fut un fiasco total, et tous deux s’enfuirent alors que le géant s’éveillait.
Plus loin, ils fouillèrent une cache de voleurs et durent inventer un énorme mensonge pour éviter l’affrontement (Palinaï : je suis enceinte, et à la recherche de mon amant), avant de découvrir des pièces d’or traînant dans le marais – un truc parfait pour s’y perdre. Enfin, des herbes magiques tentèrent de grimper sur les attelages – situation qui fut sauvée par un sortilège d’Enilda – avant de tomber dans un vil piège de feux-follets ; cette fois-ci, seule la coopération totale de tout le groupe parvint à sauver. En effet, si Enilda s’attacha à un cheval, Palinaï boucha les oreilles de toute la caravane avec de la boue. Seul un cocher fut victime de l’enchantement, et s’enfuit dans le marais en chantant à tue-tête.
Et puis ils arrivèrent à la sortie, menant à Dornak les 6 attelages restant, et touchant la récompense promise.

La Libération de Silvana (16/04/10, 01/05/10)
Palinaï, Éléonore et Élias

Septembre de l'An 42 selon le calendrier de Hal
De retour à Havéna après un pèlerinage en Aventurie qui ne dura que quelques mois, Palinaï rencontra deux femmes à l'auberge du 'Refuge des Héros', dans le quartier mal famé d'Orkel : Éléonore, une jeune femme un peu hautaine mais néanmoins sympathique, et son amie Élias, qui avait manifestement passé le plus clair de sa vie dans la rue. Discutant et riant à gorge déployée toute une soirée durant, elles sympathisèrent tant et si bien que l'aubergiste ne parvenait à les mettre dehors, alors que minuit avait déjà sonné depuis un bon moment.
Aux alentours de 2 heures du matin, un jeune homme assez charmant – bien qu'il leur parut de plus suspects – déboula dans la grande salle et se dirigea vers leur table, requérant leur aide pour une affaire d'agression qui venait juste d'avoir lieu. Intriguées, bien que méfiantes, les trois aventurières profitèrent de l'inattention de l'aubergiste pour vider les lieux, et suivirent le jeune Alric jusqu'à l'Avenue des Princes, tout prêt du port, où elle entrèrent dans une bâtisse dont la porte d'entrée avait été fracturée, et les meubles éventrés. Elles y rencontrèrent la vieille occupante qui paraissait mal en point.
Elle leur raconta que sa petite fille venait d'être enlevée par un groupe de cinq maudits gobelins. Quant à Alric, il avait repéré des voix gutturales montant de la cave. Comme il était seul, il avait vite compris qu'il n'aurait absolument aucune chance contre ces monstres, aussi avait-il cherché de l'aide dans la première auberge qu'il trouva ouverte. Lorsqu’Éléonore lui demanda pourquoi les gobelins l'avaient attaquée, elle raconta l'histoire de son fils, le capitaine Barbe-Grise, était jadis en possession d'un parchemin précieux découvert au cours de ses voyages. Ce parchemin révélait l'emplacement d'un 'Œil Noir', un puissant objet de pouvoir, ce qui lui conférait une valeur considérable. Barbe-Grise a passé une partie de sa vie à rechercher cet objet, se basant sur les maigres informations révélées par le parchemin. Il y a passa des années, à vrai dire. Puis il finit par le découvrir quelques sept ans plus tôt. Alors il est revenu chez sa vieille mère où il a dissimulé ledit parchemin au premier étage de la maison, qu'il protégea par des pièges de toutes sortes. Comment les malfaiteurs ont-ils appris l'existence de ce parchemin, alors que Barbe-Grise est mort deux ans plus tôt ? Nul ne le sait. Toujours est-il qu'ils ont forcé la maison un peu plus tôt dans la nuit, et que le jeune Alric, de passage par hasard, vint affronter le pirate et son comparse gobelin. Par la suite, Alric passa quelques heures au premier étage de la maison pour affronter les pièges de Barbe-Grise – et il découvrit le parchemin ! Mais hélas, lorsqu'il redescendit au rez-de-chaussée, il constata que la vieille femme avait été agressée dans l'intervalle, et que sa petite-fille, Silvana, avait été enlevée. Cinq gobelins avait débarqué cette fois. Menant une rapide investigation, Alric avait constaté que des voix gutturales montaient de la cave de la maison...
Pragmatique, Élias demanda combien elles seraient payées pour une telle mission de sauvetage. N'étant hélas pas riche, la vieille femme ne put rien leur promettre, si ce n'est que les malfaiteurs avaient certainement un pactole caché quelque part. Avant de descendre, Éléonore lui fit promettre de leur remettre le parchemin si elles ramenaient Silvana – le marché fut conclu.
Alors, tandis qu'Alric demeurait auprès de la vieille femme pour s'occuper d'elle, les trois aventurières s'engagèrent dans la cave de la maison, éclairées par une simple petite lampe à huile. Une rapide fouille leur permit de découvrir un tunnel caché sous un panier d'osier. S'y engageant, elle longèrent un court corridor de terre humide pour arriver dans une salle presque vide, d'où s'échappèrent deux créatures : un kobold qui fila par la porte nord, et un gobelin qui disparut derrière la porte est. Décidées, les trois héroïnes se lancèrent à la poursuite du gobelin... qu'elles retrouvèrent dans une salle proche, accompagné de quatre compagnons ! Un combat violent s'engagea alors, ces créatures savaient se battre, elles bloquaient les attaques et ripostaient avec violence ! Après une violente échauffourée, Palinaï, Élias et Éléonore parvinrent à tuer les cinq monstres mais à quel prix ! Elles étaient couvertes de blessures et n'étaient plus très vaillantes...
Blessées et titubantes, elles quittèrent les lieux et s'engagèrent par la porte où le kobold s'était enfui un peu plus tôt. Là, elles repérèrent à l'oreille que la porte suivante cachait une famille d'orques... Non, elles n'étaient pas en état d'affronter des orques. Alors toutes remontèrent chez la vieille femme pour lui demander si elle avait de quoi soigner leurs blessures : heureusement, Alric lui avait préparée une décoction pour la remettre d'aplomb – les aventurières en profitèrent bien, et après s'être requinquées, elles reprirent leur exploration souterraine. Le combat qui eut lieu dans la pièce suivante fut presque plus facile que contre les gobelins – et pour cause, deux des quatre orques étaient des adolescents. Mais ça n'en était pas moins des monstres. Après avoir embroché les créatures, elles poursuivirent leur visite pour arriver à des geôles. Quatre portes, dont certaines étaient fermées à clef, dissimulaient de petites pièces moisies où elles ne trouvèrent rien. À noter cependant une porte qui se referme toute seule, et un ricanement venu de nulle part... Derrière la quatrième porte, elles libérèrent un vieillard qui était prisonnier depuis deux ans. Il eut à peine le temps de se présenter qu'elles le menèrent chez la vieille femme, afin qu'Alric s'occupe de lui aussi.
Mais au fond du couloir, une lourde porte massive semblait résister à toutes les tentatives de l'ouvrir. Alors les aventurières firent preuve de ruse. Se faisant passer pour des gobelins, elles appelèrent jusqu'à ce qu'on leur ouvre : et là, elles furent accueillies par un pirate à l’œil bandé... Sans attendre une seule seconde, toutes trois se jetèrent au combat. Mais les deux pirates Joe le Crochet et Basile le Rouge n'étaient pas de simples gobelins. Ils étaient forts et bien armés ! Sans compter que la hache de Basile était impressionnante ! Le combat fut des plus rudes, au point que les aventurières durent déclarer forfait et s'enfuir sans demander leur reste sous les rires gras et moqueurs des pirates.
De retour chez la vieille femme, et dans un état pire que jamais, elles vidèrent la décoction et demandèrent à passer le reste de la nuit chez elle. Ce qu'elles firent malgré ses protestations. Le jour venu, dès la première heure, les aventurières rendirent une petite visite à l'apothicaire et l'armurier du quartier afin de s'arnacher un minimum avant de redescendre. Élias prit une cotte matelassée et Éléonore acheta une épée. Enfin, l'expédition reprit. Hélas, la lourde porte des pirates était refermée, et il était évident que la même ruse ne prendrait plus désormais. Alors elles tentèrent de l'attaquer à la hache, puis de l'enfoncer avec une table ! Mais rien n'y fit. Et soudain, alors que rien ne le laissait présager, Palinaï s'enfonça dans la boue, devenue soudainement gorgée d'eau, alors qu'un petit rire retentissait à nouveau dans les alentours ! Décidément, le kobold leur en voulait !
À cours d'idées, elles forcèrent la dernière geôle qui leur avait résisté jusque là, mais ne découvrirent aucune piste nouvelle. Alors elles entreprirent de creuser, à l'aide d'une planche et d'une hache, l'endroit précis où Palinaï s'était enfoncée un peu plus tôt... pour débarquer dans un couloir, un étage en-dessous ! Sans le savoir, elles venaient de découvrir un passage secret dont même les pirates ignoraient l'existence... Suivant un côté, elles débarquèrent dans la dernière geôle qu'elles avaient ouverte, par une trappe couverte de boue. De l'autre côté... elles arrivèrent dans la salle des pirates, où le combat reprit. Bien entendu, ils avaient eux aussi profité du reste de la nuit pour se reposer, mais cette fois, les héroïnes avaient force arme et armure ! Le combat fut presque aussi violent qu'avant, mais elles y résistèrent mieux, échangeant les passes d'armes contre ces dangereux forcenés. Finalement, à bout de forces, elles parvinrent à les embrocher comme de vulgaires jambons !
Mais toujours pas de trace de Silvana. Celle-ci ne serait-elle pas leur complice ? Néanmoins, la grande fresque contre le mur est semblait receler quelque secret. Les aventurières passèrent pas moins d'une heure à l'examiner pouce par pouce, avant de découvrir que les yeux d'un personnage servaient de déclencheur à l'ouverture d'un passage menant à une dernière salle. La chambre de Basile... où était retenue Silvana. Mais, méfiantes, les aventurières lui demandèrent quelques détails sur sa famille afin de s'assurer qu'elle était bien qui elle prétendait. Une fois les précautions prises, elles remontèrent jusqu'à la maison de la vieille femme, lui ramener sa Silvana...
Comme un marché est un marché, le parchemin en question leur fut donné, peut-être la promesse d'une nouvelle aventure...

Les Ruines de la Vieille Tour (07/07/12)
Palinaï, Éléonore et Élias

Octobre de l'An 42 selon le calendrier de Hal
Deux semaines après leur première aventure commune, Palinaï, Élias et Éléonore prirent la décision de prendre l'affaire du parchemin à bras-le-corps. Malgré leurs lacunes dans l'art de la lecture, elles parvinrent (essentiellement grâce aux dessins) à comprendre que ledit parchemin faisait référence à une magicienne du temps jadis qui avait possédé un Œil Noir, puissant objet de divination. Hélas, forcée de quitter la tour où elle vivait, elle avait dû abandonner l'Œil, se réfugiant en un lieu non précisé. Néanmoins, la tour où elle vivait, qui était désignée sous le nom de 'Tour de Nahéma', n'était pas située géographiquement. Elle aurait pu se trouver n'importe où en Aventurie... si la grand-mère de Silvana ne leur avait pas précisé que, d'après son fils Barbe-Grise, il s'agissait en vérité de la fameuse 'Tour Noire' située ici même, à Havéna. Hélas, elle se trouvait dans une zone qui avait été détruite lors d'un cataclysme 3 siècles plus tôt.
Une petite visite au port tout proche leur permit de rencontrer un marin qui, contre quelques pièces d'argent, accepta de les mener jusqu'à la zone des ruines où siégeait ladite tour, relativement connue des autochtones mais essentiellement des marins. En effet, elle émergeait des flots à quelque distance de là, sa base étant de loin dissimulée sous les flots. Arrivant donc à la fameuse Tour Noire, les trois aventurières s'engouffrèrent dans ce qui semblait être son premier niveau. A l'intérieur, un escalier montait jusqu'à une lourde porte de pierre que seule la bonne clé serait sans doute capable d'ouvrir. Des traces sur sa surface laissaient penser que d'autres aventuriers étaient passé jusqu'à présent, mais nul n'avait encore réussi à l'ouvrir. Examinant les lieux, les aventurières découvrirent que le sol était couvert de planches relativement neuves, au vu de l'âge de la tour. Sans hésitation, elles les soulevèrent... et découvrirent un escalier s'enfonçant dans les profondeurs sous le niveau de la mer. S'armant de leurs torches et lanternes, elles renvoyèrent le marin (en lui demandant de revenir le lendemain) et descendirent. Hélas, le sol humide les fit rater une marche, et dégringoler jusqu'au sol – chose peu conseillée pour une femme enceinte...
Elles parvinrent donc, après une longue descente, à un réseau de galeries souterraines aux sols boueux et aux plafonds dégoulinant d'eau de mer. Là, elles y affrontèrent plusieurs escouades de gobelins ainsi qu'une araignée géante. Puis elles passèrent la nuit dans une pièce inoccupée, se nourrissant de rats chassés dans une salle voisine afin de s'occuper de leurs blessures.
Après avoir complètement exploré les lieux (à une salle près, mais le bruit dégoûtant de mastication qui s'en échappait ne leur donna aucune envie de s'y rendre), elles se dirent qu'elles avait raté quelque chose. En effet, les gobelins gardaient manifestement les lieux... mais elles n'avaient rien trouvé qui ne valait la peine d'être gardé ! Alors elles partirent en quête de passages dissimulés, et ce n'est qu'après de longues recherches, et une rencontre brève avec une amibe géante, qu'elles finirent par découvrir un passage caché – pourtant bien mis en évidence par les traces qui allaient et venaient de ce mur – menant vers un réseau souterrain plus profond encore. Là, évitant quelques pièges malsains, elles finirent par découvrir un garde-manger qu'elles dévalisèrent, avant de tomber sur une porte fermée marquée d'une énigme. La réflexion conjointe de Palinaï et d'Éléonore leur permit de trouver la réponse, et la porte s'ouvrit. Enfin, elles rencontrèrent le seigneur des lieux : l'infâme Silmak, un sorcier à la moustache ridicule et à l'ego surprenant. Le combat qui suivit fut particulièrement épique, car Palinaï, bien qu'enceinte, était la plus redoutable combattante du groupe, tandis que ses deux compagnes d'aventures frappaient Silmak de dos. Celui-ci usa de sa magie contre les intruses, tentant diverses stratégies dont l'efficacité fut variable. Pour finir, il instilla une frayeur sans comparaison possible dans l'esprit de Palinaï, qui s'enfuit en courant, aussitôt suivie par Élias et Éléonore. Fut-ce là une défaite ? En aucun cas, car à peine fut-elle libérée de l'emprise de ce sortilège qu'elle reprit la tête de l'expédition et retourna à la chambre de Silmak... qui avait vidé les lieux. Une porte au fond les mena jusqu'à une salle où étaient enchaînés 5 enfants. Le sorcier leur parlait – qu'importe, Palinaï se jeta sur lui, le transperçant de son épée. Le dévaliser lui et sa chambre fut une profonde source de joie, car elles y découvrirent des clés et de nombreuses richesses dont elles s'emparèrent avec avidité.
Libérant les enfants, les trois aventurières leur demandèrent ce qu'ils faisaient là. Ils lui répondirent avoir été enlevés dans le Quartier des Pêcheurs pour une raison inconnue. Ils étaient plus nombreux auparavant, mais parfois, le sorcier en emmenait un qui ne revenait jamais. Ne comprenant pas trop ce qu'ils faisaient là, elles les ramenèrent jusqu'à la surface, au rez-de-chaussée de la Tour Noire, où elles tentèrent enfin d'ouvrir la puissante porte de pierre... et y parvinrent !
Bien que l'édifice soit quasiment désert, il contenait néanmoins un globe de verre noir posé sur un socle de pierre à son tout dernier étage. Tremblante, Palinaï demanda à en savoir plus sur la nuit où son enfant fut conçu... et l'Œil Noir demeura muet. Frustrées devant cet objet silencieux – et totalement inamovible de son socle – elles quittèrent les lieux en emportant les clés et en fermant consciencieusement derrière elles.
Le marin vint alors les chercher, le soir du deuxième jour, pour les mener directement au Quartier des Pêcheurs, d'où les enfants étaient originaires manifestement. Tous furent reçus par les cris de retrouvailles des familles, et la suspicion de la garde locale...

L'OEil Noir (28/07/12)
Palinaï, Éléonore et Élias

Novembre de l'An 42 selon le calendrier de Hal
Au cours du mois qui suivit, les trois aventurières se retrouvèrent à leur auberge favorite, le Dragon d'Or, au cœur du quartier Orkel, afin d'entreprendre leurs recherches au sujet de l'Œil Noir découvert dans la Tour de Nahéma. Hélas, elles étaient peu versées dans l'art de la littérature, et ne connaissant pour ainsi dire personne capable de les aider. Se promenant dans la ville, elles aperçurent au coin d'une rue deux gardes de la ville, ces deux mêmes gardes qu'elles avaient repéré depuis leur dernière aventure et qui semblaient les suivre avec une certaine insistance, en même temps qu'un manque total de subtilité. Prenant le taureau par les cornes, Éléonore vint à leur encontre et leur demanda directement s'ils connaissaient une bibliothèque dans la ville. Ceux-ci les envoyèrent jusqu'au riche quartier des Hautes-Terres à la recherche de Brune le Libraire. Un libraire ? Encore eut-il fallu qu'elles sachent lire, non ?
Elles se lancèrent alors dans la traversée de la ville, quittant le quartier Orkel et découvrant divers lieux importants tels que le terrain de Ploquet, le Palais Princier... ou une bijouterie où elles vendirent quelques récentes acquisitions, elles finirent par trouver la librairie dans la ruelle indiquée. Le vieil homme qui les accueillit accepta de faire les recherches pour elles contre monnaie sonnante et trébuchante. Il découvrit effectivement quelques écrits sur ces objets magiques rarissimes que sont les Œils Noirs, et leur apprit que seul un être doué de compétences mystiques serait capable d'en utiliser les pouvoirs divinatoires. Certes, il leur faudrait donc un magicien. Elles quittèrent Brune et rentrèrent lentement vers leur quartier en discutant de la marche à suivre. Alors Éléonore se jeta sur un passant innocent pour lui demander s'il pouvait leur indiquer un magicien – pour toute réponse, elle reçut un rire gras et moqueur. Alors elle se tourna vers les deux gardes, toujours sur leurs basques, pour leur poser la même question. Ceux-ci, doublement vexés, lui répondirent que la magie était interdire dans les murs de la cité. Et qu'aucun magicien ne passait ses murs sciemment. Alors les trois femmes tentèrent de détourner leurs attentions pour les séparer – Palinaï hurlant aux contractions pour que le plus suspicieux des gardes l'amène voir un guérisseur, tandis qu'Élias et Éléonore cuisinaient le jeune novice quasi-bègue. Celui-ci, qui se présenta sous le nom de Skar, leur avoua que les rares magiciens qui venaient à Havéna sans avoir connaissance de cette loi finissaient souvent au cachot avant d'être renvoyés de la ville. Le dernier en date, un néophyte nommé Mastar, avait quitté la ville près d'un mois plus tôt. Les chances de lui courir après étaient donc bien pauvre. Désemparées et sans la moindre piste, elle retournèrent à leur auberge pour pleurer autour d'une chope.
Là, l'aubergiste vint s'installer avec elles pour leur demander ce qui leur arrivait. Lorsqu'elles lui répondirent qu'elles avaient désespérément besoin d'un magicien, il leur avoua qu'elles auraient bien peu de chances d'un dégoter un ici. Certes, il en avait connu jadis – un groupe d'aventuriers fréquentaient son comptoir avec une certaine régularité, autrefois, qui comprenait quelques sorciers – mais c'était bien 25 ou 30 ans plus tôt. Et ces aventuriers ont fini par fonder leur propre village à l'est de Havéna en raison de cette loi contre la magie. Le village fut actif quelques temps avant que tous ses habitants ne disparaissent mystérieusement il y a 20 ans. Et là, l'aubergiste eut l'air de suggérer que des rumeurs faisaient état d'un habitant dans le village laissé à l'abandon. Retour d'un ancien héros ? Ou plus simplement mendiant qui y aurait trouvé refuge ? Échangeant des regards optimistes, les trois aventurières se remirent aussitôt en route !
Retraversant la ville dans l'autre sens, elles passèrent les hautes portes pour atteindre les marais alentours. Il leur fallut bien une demi-heure de marche dans les étendues brumeuses et infestées de mouchettes avant d'arriver en vue d'un village oublié. Une rapide fouille leur permit de découvrir que seule la première semblait habitée – toutes les autres avaient déjà été cambriolées et vidées depuis longtemps, tandis que la première était totalement impossible à ouvrir. En outre, le heurtoir – une créature magique bien malpolie – leur confirma que le propriétaire allait et venait, et n'était pas toujours présent.
Fort désireuses de le rencontrer, elles s'installèrent dans la maison d'en face et montèrent la garde tout à tour. Il fallut attendre le lendemain matin, tandis qu'Elias surveillait les lieux, pour que la silhouette d'un homme aux longs cheveux noirs s'engouffre dans la fameuse maison. Aussitôt, toutes trois se précipitèrent à sa porte pour y faire un boucan de tous les diables. L'homme se présenta à une fenêtre du premier étage, avant de les faire entrer pour les laisser présenter leur requête. Elles lui racontèrent son histoire et l'amnésie de Palinaï, première motivation qui les animait pour activer l'Œil Noir. Il se montra compréhensif, bien qu'il lui fallut du temps pour cela, et usa d'un étrange objet magique dans ses combles qui les transporta instantanément tous les quatre dans la Tour Noire. Les trois jeunes femmes lui montrèrent l'artefact sacré. Se concentrant sur l'orbe noir, le magicien activa la magie de l'objet qui dévoila une scène d'amour entre deux individus. La femme, c'était bel et bien de Palinaï – et elle avait l'air de bien s'amuser – par contre, l'homme était un parfait inconnu. Longs cheveux noirs, silhouette mince, pentagramme tatoué derrière l'épaule gauche, son visage était quant à lui... parfaitement inconnu.
Bien que ce court passage ne leur dévoila pas grand chose, il contenait une information capitale : la grossesse de Palinaï n'était pas le fruit d'une agression. Mais elles n'en savaient pas plus.
Le magicien quant à lui, s'intéressa à la Tour Noire dont les aventurières lui dirent qu'elle s'appelait aussi 'Tour de Nahéma', ce que les autochtones ignoraient manifestement. Cela intrigua le magicien, qui ne connaissait qu'une seule Nahéma de cette ville ayant été susceptible de posséder sa propre tour à une époque reculée, avant le Cataclysme. Mais elle n'était point magicienne, ou bien elle avait réussi à le cacher... Qu'était-elle devenue ? L'endroit était désert... qu'avait-elle fait de toutes ses possessions ? Avait-elle quitté les lieux ? Mais pour aller où ?
Sur ces questions qui semblèrent laisser les aventurières dans un total désintérêt, le magicien les ramena à Havéna avant de retourner à son village...

L’Enlèvement (11/12/13)
Palinaï et Drodelle

Décembre de l'An 42 selon le calendrier de Hal
Tandis qu'elle arpentait l'avenue des Princes, dans le quartier Orkel de Havéna au beau milieu de la nuit, la jeune Drodelle entendit des bruits de lutte provenant d'une maison toute proche. Intriguée et inquiète, elle s'approcha d'une bâtisse à 2 étages, dont le rez-de-chaussée était encore éclairé à cette heure tardive. Jetant un coup d'oeil furtif par la fenêtre, elle vit que tout le mobilier avait été détruit... et qu'un corps de femme gisait au beau milieu de ce fatras. Aussitôt, elle brisa une vitre et s'introduit à l'intérieur.
Il s'agissait d'une vieille femme. A demi-consciente et portant une marque de coup sur le front, elle sursauta lorsque Drodelle se pencha sur elle. D'un regard empli de détresse, la vieille lui glissa quelques mots suppliants : les gobelins, murmura-t-elle. Ils ont enlevé ma petite fille... Puis elle pointa une porte au fond de la pièce. De plus en plus intriguée, la jeune femme s'approcha de ladite porte, et entendit des bruit de pas et des grognements agressifs – des gobelins ici ? Dans une maison au beau milieu de la cité de Havéna ? Elle suivit les bruits jusqu'à la cave... mais n'y trouva personne. Pourtant, les sons provenaient bien de cet endroit, et ils s'éloignaient peu à peu.
Décidant de procéder méthodiquement, Drodelle retourna auprès de la vieille femme qu'elle releva pour l'amener chez un guérisseur. Hélas, nul médecin n'habitait dans le quartier Orkel. Elle dut l'accompagner jusqu'aux Paludes, à quelques pâtés de maisons de là, pour y trouver un médecin où la vieille femme put être prise en charge. Enfin, Drodelle revint au quartier Orkel où elle se rendit à l'auberge du Dragon d'Or ; là logeait une de ses amies rencontrée récemment, une aventurière qui avait déjà été confrontée à des orques et des gobelins, et qui portait le nom de Palinaï. Bien que cette dernière lui en voulut de la réveiller au beau milieu de la nuit, elle finit par s'habiller pour la suivre. Hélas, Palinaï étant enceinte jusqu'aux dents, et ne pourrait probablement pas l'aider au mieux de ses capacités.
De retour dans la maison de la vieille femme, les deux aventurières de fortune se rendirent directement dans la cave, où la jeune Drodelle entreprit de crocheter la serrure d'un coffre... avant de découvrir que celui-ci était ouvert. Elle s'arma de quelques saucissons et bouteilles de vin qu'elle y trouva, tandis que Palinaï découvrit un passage secret sous un panier d'osier. Ainsi, la cave possédait un passage vers des souterrains mal famés ? Inquiètes, elles descendirent.
Après un tunnel sombre, elles arrivèrent dans une petite salle occupée par deux créatures, un gobelin et un kobold. Mais ce dernier disparut comme par magie dès leur apparition, laissant le gobelin se débrouiller seul. Le combat qui suivit fut bref. Pour commencer, Palinaï dut se débrouiller seule, Drodelle ne pouvant se résoudre à participer au combat – qui plus est, elle ne portait qu'un simple couteau sur elle. Mais elle finit par rassembler son courage, et les deux aventurières parvinrent à occire la créature. En outre, comme la dague du gobelin semblait plus efficace que son couteau, elle s'en empara.
La porte du fond de la salle menait à une autre pièce, occupée par 4 créatures cette fois-ci. Ne se sentant pas de taille, elles finirent par opter pour la seconde porte, qui les mena à une chambre occupée par une famille d'orques. S'armant de la table de la première salle pour repousser les orques, elles s'y rendirent maladroitement et entamèrent le combat, plus gênées qu'autre chose. Finalement, elles parvinrent à occire les quatre créatures au prix d'un affrontement épique – Drodelle réalisa qu'une dague était plus efficace qu'un simple couteau, pour peu qu'on sache s'en servir.
Enfin, crochetant la porte au fond de la chambre des orques, elles découvrirent leur garde-manger, un lieu répugnant où gisaient des dizaines de squelettes... et au cœur duquel se pelotonnait une jeune femme effrayée. Lorsque celle-ci vit entrer Drodelle, elle se jeta à son cou, comprenant qu'elle était libre. N'ayant pas envie de croiser d'autres monstres, les deux aventurières quittèrent les lieux, non sans que Drodelle ne récupère le sabre de l'un des orques. Demeurait une question : que faisaient des orques et des gobelins dans les caves d'une maison de Havéna ? De plus, Palinaï avait déjà croisé des orques et des gobelins cachés sous le quartier Orkel. Le phénomène serait-il plus étendu qu'elle ne pensait ?
C'est ainsi que la jeune Janianne retrouva sa grand-mère Hénogie, et que Drodelle fit ses premiers pas sur le chemin de l'aventure...