L'Antre de Chrysalid
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L'Antre de Chrysalid

Des Terres du Milieu à Golarion en passant par l'Ultime Frontière ou une Galaxie très lointaine, voici les chroniques d'une table de rôlistes dont les aventures ne s'arrêtent jamais...
 
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 [Larousse] Soirée Jeu de Rôle

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Chrysalid
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MessageSujet: [Larousse] Soirée Jeu de Rôle   [Larousse] Soirée Jeu de Rôle EmptySam 23 Sep 2023 - 9:36

La Nuit des Archéologues (Frisson et réflexion)
Scénario de la boîte Soirée Jeu de Rôle, aux éditions Larousse, maîtrisé par Chrysalid le 17/11/18
Charlène, Manon, Viviane, Quentin


À compléter
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MessageSujet: Re: [Larousse] Soirée Jeu de Rôle   [Larousse] Soirée Jeu de Rôle EmptySam 23 Sep 2023 - 9:37

La Quête du Dragon d’Or (Épopées et tavernes)
Scénario de la boîte Soirée Jeu de Rôle, aux éditions Larousse, maîtrisé par Chrysalid le 16/09/23
David (Olirawyth) et Sandrine (Anerithien)


L’après-midi touchait à sa fin. Dans le Royaume des Trois, le printemps avait laissé place à l’automne, et tandis que l’après-midi touchait lentement à sa fin, les paysans quittaient peu à peu leurs champs pour rejoindre la ville de Mossley.
Du côté de la Porte Ouest, dans l’Allée de la Soif Éternelle du Quartier des Frileux, s’élevait la seule taverne-auberge de la ville, Les Larmes des Dieux, tenue d’une main ferme par la sévère Erika. Et à cette heure, la grande salle n’était encore que peu occupée.
Il n’y avait en tout et pour tout que deux personnes occupant l’espace à cet instant, tous deux devisant au comptoir d’un air détaché. Olirawyth occupait une chambre à l’étage, il portait une capuche sombre et arborait un air mystérieux, tandis qu’Anerithien, les cheveux coiffés en une sorte de croissant tombant au-dessus de ses épaules, n’avait pas l’air plus engageante. Une chose était certaine : ce n’était pas des paysans, aussi se décida-t-elle à venir leur parler.
D’un air peu assurée, elle vint les voir et leur demanda s’ils pouvaient s’occuper d’un problème qui commençait à devenir dérangeant depuis quelques temps. En échange, elle leur promettait une saison complète de nourriture gratuite, pour peu évidemment qu’ils parviennent à régler son problème. Devant cette proposition alléchante, ils acceptèrent d’écouter ce qu’elle avait à dire.

Erika leur parla alors d’Aldus, un apothicaire de ses clients qui venait souvent jouer aux cartes et aux dés avec quiconque acceptait de l’affronter. Évidemment, il jouait de l’argent. En soi, ce n’était pas un problème. Mais là où ça en devenait un, c’est que le bougre gagnait tout le temps ! En effet, depuis deux semaines qu’il venait jouer ici, il raflait toutes les mises, au point que tous ses adversaires quittaient sa table en maugréant, jurant de ne jamais revenir. Et peu à peu, son enseigne perdait de la clientèle. Pour l’heure, ça ne sautait pas vraiment aux yeux, mais elle, elle le savait. Quelques vieux habitués n’avaient plus montré le bout de leur nez depuis quelques temps, et elle craignait que le phénomène ne s’accentue.
Par conséquent, elle demanda à Olirawyth et Anerithien de mener une enquête, ce qu’ils acceptèrent.

Pour commencer, ils tentèrent d’en savoir un peu plus sur l’apothicaire. Ils apprirent qu’il venait tous les jours aux alentours de 20h00. Cela leur laissait quelques temps pour se préparer. Avant tout, Anerithien décida d’aller faire un tour en ville pour mener une petite enquête. En interrogeant un mendiant, le curé à l’église et diverses personnes ici et là, elle apprit qu’un homme était venu jouer de l’argent, quelques semaines plus tôt, dans une ruelle du Quartier des Tire-Goussets. Mais l’inconnu avait enchaîné les victoires, provoquant l’ire des gueux qui lui avaient fait passer le goût de tricher (soi-disant) en le rossant pour la peine. Il ne s’était plus manifesté dans le secteur depuis lors.
Finalement, c’est un paysan qui renseigna la jeune rôdeuse en lui indiquant l’adresse de la boutique de l’apothicaire, quelque part dans la Venelle des Sournois.
Dès lors qu’elle eut localisé ladite adresse, elle retourna à l’auberge. Dans l’intervalle, Olirawyth avait posé des questions ici et là, essayant d’en apprendre plus sur le personnage. Mais à ce stade, il n’avait rien appris de très utile.

Peu après le retour d’Anerithien, le fameux Aldus se manifesta, barbu, la cinquantaine. Tout en prenant leur repas offert par la maison, les deux enquêteurs discutèrent sur la façon de procéder, et le jeune homme à la capuche noire décida d’aller tenter sa chance contre l’accusé, espérant trouver des indices sur la façon dont il procédait.

Après le repas, il profita du départ d’un infortuné pour aller provoquer Aldus en duel. Celui-ci accepta, le sourire jusqu’aux oreilles. Une partie de dés plus tard, Olirawyth avait perdu pas moins de 40 pièces d’or – toute sa fortune en vérité.
Plus tard, c’est Anerithien qui tenta sa chance, tant pour le voir à l’œuvre que pour le retenir, car Olirawyth décida d’aller jeter un œil à la boutique de l’apothicaire tandis que celui-ci était occupé.

Sans perdre de temps, il quitta Les Larmes des Dieux à la faveur d’une nuit brumeuse et descendit la Venelle des Sournois jusqu’ la maison d’Aldus. Il crocheta la serrure avec succès et s’engagea dans la maison qu’il fouilla succinctement. Que cherchait-il ? De prime abord l’or d’Aldus, mais aussi tout indice qui permettrait d’expliquer la chance insolente qui accompagnait l’apothicaire. Mais du salon au laboratoire du rez-de-chaussée, jusqu’à la chambre et la bibliothèque de l’étage, il ne vit rien de compromettant. Résigné, il retourna dans la rue d’où il essaya de contre-crocheter la serrure… lorsque soudain, Aldus émergea de la brume et le surprit avec une exclamation de surprise ! Pris sur le fait, le jeune voleur s’enfuit dans l’obscurité !
L’apothicaire se précipita dans sa maison pour vérifier si on lui avait volé quelque chose.

Au coin de la rue, Anerithien, qui n’avait pas réussi à retenir Aldus plus longtemps, retrouva Olirawyth pour faire le bilan de leur enquête : non, le jeune voleur n’avait rien trouvé dans la boutique. Quant à la rôdeuse, elle n’avait pas vu si Aldus trichait ou comment il s’y prenait.

Ils se postèrent dans une ruelle humide, en face de la boutique, et attendirent que toute lumière disparaisse derrière ses fenêtres. C’est aux alentours de 1 ou 2h du matin qu’ils tentèrent une nouvelle entrée. Le crochetage réussi, ils pénétrèrent dans la boutique aussi silencieusement que possible, montèrent à l’étage où ils entendirent des bruits provenant de la bibliothèque – le drôle était toujours debout ! En ouvrant la porte, ils se retrouvèrent nez-à-nez avec Aldus qui, un livre à la main, déambulait dans son étude. Pris par surprise, il ouvrit la bouche, prêt à proférer des menaces… avant de disparaître soudain dans un nuage de particules lumineuses, ne laissant derrière lui que ses vêtements !
Interdits, les deux enquêteurs échangèrent sur ce qui venait de se passer, mais ils n’eurent pas le temps d’agir, que soudain, des pas précipités se firent entendre dans les escaliers. Et aussitôt, deux individus armés déboulèrent dans l’étude ! Le combat était inévitable, Anerithien dégaina sa longue épée et Olirawyth ses deux couteaux, et les coups s’enchaînèrent ! La chance était avec eux, car ils parvinrent à étendre leurs ennemis, ne déplorant, en vérité, aucune blessure.

Après les avoir ligotés, ils en réveillèrent un pour l’interroger. Celui-ci leur avoua qu’ils étaient des membres de la Guilde des Voleurs, les « Tire-Goussets », et qu’un commanditaire les avait engagés pour venir récupérer les affaires d’Aldus après que celui-ci ait été « enlevé » par magie. Non, le voleur ne savait rien de ce commanditaire, si ce n’était qu’il s’agissait d’un magicien ; mais seul le Maître de la Guilde avait tous les détails. Sans qu’il n’explique pourquoi, Olirawyth sembla intéressé par cette information.
En fouillant les vêtements qu’Aldus avait laissé derrière lui, ils trouvèrent une bourse avec quelques pièces d’or, une montre à gousset, trois fioles, une broche, ainsi qu’un médaillon d’or représentant un motif de dragon. Ils se partagèrent ses affaires et quittèrent le bâtiment.

Hélas, cette attaque de voleurs leur fit prendre conscience qu’ils n’étaient pas les seuls sur le coup. Craignant d’être compromis, ils quittèrent la ville pour aller dormir dans le bois voisin, ne revenant en ville qu’au petit matin. Mais une nuit dans un bois humide à l’approche de l’automne n’avait rien de reposant, et ils accusèrent tous deux une grande fatigue. Aussi s’accordèrent-ils tous deux une matinée de repos et un repas copieux afin de se remettre en forme.

Après avoir passé la journée à théoriser sur ce qui s’était passé la veille, ils attendirent 20h, mais Aldus ne se présenta pas. Ils retournèrent à sa boutique, mais ne trouvèrent rien. Ses vêtements traînaient toujours là où il avait disparu la veille, aux côtés des cordes des voleurs qui avaient évidemment quitté les lieux.

Olirawyth prit une décision. Il laissa Anerithien à l’auberge et s’enfonça dans la ville. Là, il rejoignit la Ruelle de la Blonde où traînait un mendiant qui n’en était pas un – en vérité, c’était un agent de la Guilde des Tire-Goussets, dont Olirawyth était un membre récent. Ils échangèrent un signe secret de reconnaissance, et ils purent ainsi discuter sans filtre. Olirawyth lui parla d’Aldus et de l’affaire. Son interlocuteur, le sec Gwillach, lui répondit qu’effectivement, la Guilde avait récemment été embauchée par un magicien pour récupérer quelque chose une fois l’apothicaire disparu. Mais, en raison du cloisonnement d’informations opéré par Westharic, le Maître de la Guilde, Gwillach n’en savait pas plus.
Olirawyth se rendit alors à la Guilde et demanda à parler à des responsables. Il put ainsi voir Daley, Naghall et Mundur, les lieutenants de Westharic, à qui il posa quelques questions sur l’affaire. Il comprit qu’ils recherchaient le médaillon d’or au motif de dragon, et que pour l’heure, suite au fiasco de la veille, ils n’en menaient pas large. Le jeune voleur parvint à négocier une promotion dans la hiérarchie de la Guilde en échange du médaillon, qu’il leur donna alors.

Au lendemain de cette conclusion inattendue, Olirawyth retourna à la taverne d’Erika, d’une part pour lui confirmer qu’Aldus ne l’importunerait plus, d’autre part pour donner à Anerithien une bourse d’or en remerciement de son aide.

Quant à Aldus, où était-il ? Qu’était-il devenu ? L’histoire ne le dit pas…
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